Dans le but de préserver une pratique de football équitable pour tous, la Fédération togolaise de football (FTF) a organisé ce vendredi 20 décembre à son siège un atelier sur les risques du dopage et d’autres thèmes en lien avec le sport de haut niveau.
Destiné aux personnels de santé des clubs de Première et Deuxième Divisions, cet atelier va au-delà des risques du dopage et des méthodes de détection car il englobe également la nutrition des sportifs et les accidents liés au métier et la gestion des traumatismes sportifs : « Le dopage est un sujet très sensible au niveau de la FIFA. Ce n’est pas seulement un problème d’éthique, c’est également un problème de santé publique. Le deuxième sujet est la nutrition sans laquelle la performance des joueurs n’est pas au rendez-vous. Du moment où on exige de la productivité au niveau du joueur, il faut l’assister également au niveau de la nutrition. La blessure quant à elle fait partie du football. Libérer un joueur parce qu’il est blessé ne fait pas une bonne publicité pour les clubs », a expliqué Hervé Agbodan, Secrétaire général de la FTF.
« Le dopage est une tricherie »
Un des formateurs, le Docteur Damien Kouvahey, médecin de l’équipe nationale a évoqué quelques aspects de l’atelier : « Comme vous le savez, le dopage est une tricherie, mais en dehors de la tricherie, cela a des complications. Nous avons donc pris sur nous de sensibiliser les clubs de première et de deuxième division sur ce que c’est que le dopage, les substances interdites, les méfaits du dopage et comment demander les autorisations d’utilisation à but thérapeutique et les substances normalement interdites mais qui entrent dans le traitement de certaines maladies des joueurs. Cet atelier nous recommande de former les personnels de santé des clubs pour qu’ils fassent plus attention au dopage », a-t-il expliqué.
