Les chiffres donnent du tournis. La Côte d’Ivoire a dépensé plus d’un milliard de dollars pour l’organisation de la CAN 2023 (+ de 500 milliards de FCFA), prenant en compte les infrastructures sportives, routières, hôtelières, hospitalières…
Organiser une CAN a un prix. Cela revient extrêmement cher pour le pays hôte. Comment rentabiliser tout ça ? Idriss Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et vice-président du COCAN a donné des explications. Le patron du football ivoirien l’a fait savoir lors de l’émission « Enquête d’Afrique » diffusée sur Canal+.
« On ne fait pas une compétition pour faire un retour sur investissement. Le Président de la République veut permettre au pays d’avoir des infrastructures de haut niveau pour la jeunesse afin d’être dans un environnement sain pour pratiquer le sport. Permettre aussi la diplomatie sportive, d’avoir un hub et de rayonner avec tous ses stades qui seront homologués. Avoir son pays comme le centre de l’Afrique, le centre du monde pendant plus d’un mois, ça n’a pas pris. L’exposition du pays permet largement d’avoir un retour sur image. Les infrastructures vont rester pour la jeunesse. C’est un choix d’investissement qui a un impact sur la croissance. », a-t-il déclaré.
Rappelons que la CAN 2023 s’ouvre officiellement le 13 janvier 2024 avec le match inaugural entre la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau au stade d’Ebimpé. La compétition prendra fin le 11 février 2024 avec la grande finale dans ce même antre.
